Étudier à James Cook University Singapour : Témoignage de Thomas

Thomas a posé ses valises à Singapour il y a un an, lorsqu’il a commencé un Bachelor en psychologie. Entre ses cours, sa vie sur place et ses voyages, il revient avec nous sur sa première année sur place !

Quel programme suis-tu à James Cook University Singapore ?

Je suis un Bachelor en psychologie, que j’ai commencé en novembre 2021. C’est un Bachelor en 2 ans. J’avais déjà commencé une licence d’anglais, que j’ai abandonnée car je n’avais plus d’intérêt dans la matière, et j’ai décidé de changer pour la psychologie. J’ai trouvé StudiesUP et on m’a proposé James Cook !

Tu voulais aller à Singapour en particulier ?

J’avais plusieurs idées en tête : premièrement, le Japon, car j’étais déjà en train d’étudier la linguistique japonaise et j’étais intéressé par une licence dans ce domaine, pour pouvoir me diriger vers l’interprétariat. Cependant, les frontières japonaises étaient fermées, et je me suis tourné vers mon deuxième choix, la psychologie. J’ai brièvement pensé à Hong Kong, mais j’ai abandonné l’idée. J’ai vu que Singapour, que j’avais déjà visité auparavant, était disponible.

Qu’est-ce qui t’a attiré à Singapour et pourquoi as-tu finalement choisi ce pays ?

Le classement des universités, qui sont de très haut niveau et auxquelles je n’ai rien à reprocher. Les professeurs sont tout le temps à l’écoute et quelle que soit la question que j’aie à poser, ils ont toujours une réponse.

Y a t-il des choses qui te plaisent moins ?

Les seuls problèmes que j’ai rencontrés étaient par rapport au logement, la distance avec ma famille, qui vit à la Réunion, et le coût de la vie en général.

Où es-tu logé ? Comment as-tu trouvé ce logement ?

En arrivant à Singapour, j’ai trouvé un logement grâce à l’université. La personne qui était en charge du service logement était toujours à l’écoute et disponible au téléphone, quelles que soient mes questions. Le problème est surtout le coût du logement, et le fait que la plupart des propriétaires sont sans scrupules et vont augmenter le prix du loyer. Le premier logement que j’avais trouvé était à 1200 $ par mois (environ 830 €), ce qui est déjà assez élevé. Deux mois après, le prix était passé à 1300/1400 $ par mois. Le cinquième mois, quand j’ai décidé de changer de logement, ils ont décidé de me demander 1600 $/mois. J’étais à 15 minutes de l’université, donc plutôt bien localisé, mais c’était trop cher. Pour le deuxième logement, j’ai utilisé PropertyGuru, une plateforme de recherche de logements, pour trouver mon hébergement actuel. Le loyer est resté stable, à 1200 $/mois, et c’est chez une famille d’accueil.

Comment profites-tu de la vie culturelle à Singapour ?

Au niveau de la vie culturelle, tout se passe bien ! J’ai pu faire beaucoup de choses, je suis allé en randonnée, j’ai fait des cours de cuisine en groupe, des karaokés, j’ai vu des groupes de musiques, visité des musées… en bref, tout ce qui touche à l’art. Au début, plutôt tout seul, puis je me suis fait un petit groupe d’amis internationaux de la fac.

Y a-t-il des Français dans ton groupe d’amis de l’université ?

Non ! Dans ma licence en psychologie, je n’ai pas trouvé une seule personne française !

Comment s’organisent tes cours ? As-tu beaucoup de travail personnel ?

Si je prends ce trimestre en exemple, j’ai 20 heures de cours par semaine, au maximum. En termes de travail personnel, j’ai surtout des dissertations, au minimum une par module et parfois deux. Par exemple, en neurosciences, j’ai eu une dissertation, une présentation et trois QCM. Il y a beaucoup de lectures et de recherches personnelles car on ne va pas nous tenir la main, mais ce n’est pas insurmontable. On s’y habitue vers le deuxième ou le troisième trimestre, même si au premier trimestre c’est un peu difficile !

Tes cours sont-ils enrichissants ? 

Oui, c’est même parfois peut-être trop d’informations ! Comme la licence se fait en seulement deux ans, les cours sont vraiment variés et on reçoit beaucoup de connaissances et d’informations. Par exemple, au premier trimestre, j’ai eu de l’anthropologie, du counseling et de l’introduction à la psychologie. Et au deuxième trimestre, j’ai eu directement des neurosciences et des statistiques appliquées. C’est parti d’un coup ! Je vois un peu de tout rapidement, c’est intense mais on sait qu’on ne va pas s’ennuyer !

Quels sont tes cours préférés ?

Ceux qui touchent à la psychologie développementale (de la croissance, de l’enfance au vieil âge), ou encore aux neurosciences. Ce trimestre, on a aussi commencé la psychopathologie, donc tout ce qui a trait au développement de la dépression, au trouble bipolaire et aux maladies mentales en général. C’est ce à quoi je m’attendais en arrivant dans la licence. Je ne m’attendais pas aux statistiques, mais ça m’est tombé dessus !

Sais-tu déjà ce que tu veux faire professionnellement ?

J’aimerais me diriger vers la musicothérapie. C’est assez nouveau comme domaine, et je n’en ai pas vu à la Réunion pour l’instant. C’est de la recherche et de la thérapie utilisant la musique. Mon deuxième choix, c’est la psychologie clinique, pour être psychologue libéral et avoir mon cabinet : c’est le Saint-Graal pour tous les étudiants en psychologie !

Y a-t-il des choses qui t’ont surpris à Singapour ?

Quand j’étais venu pour la première fois, avant de commencer mes études ici, c’était pour les plages de Sentosa, le quartier de Marina Bay… en bref, les côtés touristiques. Maintenant, je vis dans le quartier de Geylang, moins luxueux que le centre-ville. Je m’attendais à voir la sécurité n°1 dans le monde partout dans Singapour, mais ce n’est pas le cas dans tous les quartiers, comme dans tous les pays. Idem en ce qui concerne la pollution et la propreté, cela dépend vraiment des quartiers, mais on voit des déchets et des cigarettes jetées par-ci par-là.

As-tu voyagé en dehors de Singapour ?

Je suis enfin allé en Thaïlande avec mes parents, et je suis allé à Bangkok seul un week-end pour me reposer des études. Vu que Singapour est dans le centre des vols touristiques, j’ai prévu pour mon prochain voyage d’aller une semaine au Japon, en Corée du Sud, ou au Vietnam. J’ai vraiment un grand choix, un grand éventail de pays à visiter.

Plusieurs étudiants mentionnent la météo comme une difficulté à Singapour, est-ce que c’est ton cas ?

Ça ne m’affecte absolument pas ; je suis réunionnais ! Généralement, ce qui me gêne le plus, c’est les pluies intempestives qui arrivent d’un coup. Soit on est prêt et on a un parapluie dans son sac car on a été prévenu par les locaux, soit on n’a rien et on subit la pluie. Il faut toujours sortir avec un parapluie !

Aurais-tu un conseil à donner pour des étudiants intéressés par James Cook University et Singapour ?

Il ne faut pas avoir peur de la culture locale. Je pense que c’est le plus grand changement pour la plupart des étudiants étrangers. Personnellement, j’ai remarqué des étudiants internationaux qui arrivent et qui sont totalement choqués par comment certains des locaux peuvent agir ou parler, ou comment la vie locale se déroule en général, ou qui ont des attentes éloignées de la réalité : ce qui est imaginé n’est pas toujours ce qui est vrai sur place ! On peut avoir certaines attentes qui sont vraies : le niveau d’études et de vie est haut, la nourriture est bonne, bien évidemment, mais sur d’autres aspects comme la sécurité, la pollution ou l’accueil chaleureux des locaux, il ne faut pas idéaliser Singapour, car c’est un espace vécu.

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