Formation en K-Pop en Corée du Sud : le témoignage de Marissa

« Le voyage sera très dépaysant, mais c’est le but ! Il ne faut pas avoir peur de l’inconnu et des situations délicates qu’être dans un pays avec une culture si différente peut entraîner »

La préparation du projet et l’arrivée en Corée

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Marissa, j’ai 22 ans et, ayant obtenu mon diplôme de licence en langues, j’ai décidé de partir à l’étranger.

Quand es-tu arrivée ?

Je suis arrivée en fin août 2022.

Sur quels critères as-tu choisi ton université ?

J’ai choisi Woosong car c’était l’université possédant le cursus qui m’intéressait le plus, à savoir la danse. Pour la destination j’hésitais entre la Corée du Sud et la Chine. Mais la Chine avait fermé ses frontières à cause du Covid-19, donc le choix a été vite fait.

Quel programme suis-tu en ce moment ?

Actuellement je suis le programme « K-Pop: Music and Dance » de Woosong University, à Daejeon, dans le centre du pays.

À quoi ressemble une journée type là-bas ?

Il n’y a pas de journée type à proprement parler car les cours sont si variés qu’il est difficile d’avoir deux jours qui se ressemblent. J’y apprends le piano, la danse mais aussi la production musicale et le chant. Tout en suivant aussi des cours sur la culture et la langue coréenne.

Les débuts à l’université et la découverte de la culture coréenne

Où es-tu logée ? Comment as-tu trouvé ce logement ?

Pour le premier semestre j’étais logé.e au dortoir du campus. C’est un dortoir spécialement réservé aux élèves internationaux que l’on paye en même temps que les frais d’inscription. Maintenant, je possède mon propre appartement que j’ai obtenu grâce à une de mes camarades de classe et l’aide d’une agence immobilière.

Quelles sont les différences avec tes études en France ?

Les cours sont d’une toute autre nature que ceux que j’étudiais en France, la manière d’enseigner et donc différente elle aussi. De plus, la langue employée n’étant pas ma langue natale, ce qui rajoute un défi supplémentaire pour les élèves comme pour les professeurs.

As-tu trouvé un petit job sur place ? Est-ce difficile ?

À vrai dire, je n’ai pas encore cherché car les étudiants étrangers ne sont légalement autorisés à travailler qu’à partir de six mois sur le territoire. 

Qu’apprécies-tu dans ce pays et cette ville ?

Daejeon est une ville très calme, ce qui est parfait pour une introvertie comme moi. Le pays entier est très bien desservi et il est donc facile de voyager, même dans des villes éloignées.

Qu’est-ce que tu apprécies moins ?

Il est plutôt difficile de tisser des amitiés avec les Sud-Coréens, ils semblent être de nature timide face aux étrangers, et l’isolation est l’une des choses que j’ai trouvé les plus difficile.

Quels ont été tes moments difficiles ?

Le cursus est très intense, la pression est donc grande et le stress important. On a une représentation de fin de semestre et la faculté tient à sa réputation ; tout doit donc être parfait. De plus, comparé à ce qui avait été promis, les cours ne sont pas tous enseignés en anglais, mais aussi en coréen. Il a donc fallu s’adapter et demander à ce que des moyens supplémentaires soient mis en place pour nous aider, moi et mes camarades, dont certains ne parlaient pas encore coréen.

Réaliser un rêve : étudier la K-Pop en Corée

Qu’est-ce que ce voyage t’apporte ?

De l’expérience : il est la preuve personnelle que j’ai la capacité de me débrouiller seule. Et c’est aussi une opportunité pour essayer d’accomplir mon rêve d’entrer dans l’industrie de la K-Pop.

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui veut partir dans ce pays ?

Le voyage sera très dépaysant, mais c’est le but ! Il ne faut pas avoir peur de l’inconnu et des situations délicates qu’être dans un pays avec une culture si différente peut entraîner. Il est important de se lancer dans autant d’opportunités que possible pour amasser de l’expérience, mais il est aussi très important de prendre du temps pour soi et de se reposer si tout devient trop fatigant.

Ton ou tes coups de cœur ?

La ville de Jeonju m’a beaucoup plu. C’est une petite ville touristique à côté de Daejeon, elle est facilement visitable en une journée et permet de découvrir des quartiers traditionnels coréens.

Qu’as-tu pensé des services d’accompagnement de StudiesUP ?

StudiesUP a été la raison pour laquelle j’ai pu mener à bien ce projet d’étude. Je pense que sans leurs services, j’aurais eu beaucoup plus de difficultés et beaucoup moins d’envie de l’accomplir.

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