Chaque année, le célèbre QS Ranking départage les 1500 meilleures universités mondiales en les classant. Dans cette prestigieuse liste, on retrouve pas moins de 36 universités australiennes, sur les 42 que compte le pays. Et la plupart occupe le haut du classement, avec 9 universités dans le top 100 et 22 dans le top 400 ! On vous explique comment y voir plus clair.
Le classement du QS Ranking
Voici les résultats des universités australiennes au QS World University Rankings 2026, le classement mondial de référence dans le monde de l’éducation :
19e (rang mondial) – University of Melbourne
20e – University of New South Wales (UNSW, Sydney)
25e – University of Sydney
32e – Australian National University (ANU, Canberra)
36e – Monash University (Melbourne)
42e – University of Queensland (UQ, Brisbane)
77e – University of Western Australia (UWA, Perth)
82e – Adelaide University
Ces 8 premières universités constituent le Group of 8, qui rassemble les universités australiennes les plus prestigieuses et actives en termes de recherche.
96e – University of Technology Sydney (UTS)
125e – RMIT University (Melbourne)
138e – Macquarie University (Sydney)
183e – Curtin University (Perth)
184e – University of Wollongong
207e – Deakin University (Melbourne)
226e – Queensland University of Technology (QUT, Brisbane)
227e – University of Newcastle
233e – La Trobe University (Melbourne)
268e – Griffith University (Brisbane et Gold Coast)
294e – Swinburne University of Technology (Melbourne)
314e – University of Tasmania
387e – Flinders University (Adelaide)
400e – Western Sydney University
423e – Murdoch University (Perth)
440e – James Cook University (Cairns et Townsville)
487e – Edith Cowan University (Perth)
591e – Bond University (Gold Coast)
638e – Southern Cross University (Gold Coast)
851-900e – Australian Catholic University (ACU, Melbourne, Sydney et Brisbane)
1201-1400e – University of Notre Dame Australia (Perth et Sydney)
Comprendre les critères et évaluer l’importance des classements
Pour bien utiliser ce genre de classements, il est nécessaire de bien les comprendre. Le classement QS repose sur 5 piliers :
- Recherche et découverte : 50 % du calcul, se base sur la réputation académique et les citations de professeurs de l’université dans les papiers de recherche
- Employabilité et opportunités : 20 % du calcul, se base sur la réputation auprès des employeurs et sur l »insertion des alumni
- Expérience d’apprentissage : 10 %, se base sur le ratio étudiants/professeurs
- Implication internationale : 15 %, se base sur le pourcentage de professeurs étrangers, la diversité des nationalités des chercheurs et le pourcentage d’étudiants internationaux
- Durabilité : 5 %, se base sur les projets menés par les universités pour répondre aux objectifs de développement durable de l’ONU
En d’autres termes, ces classements mettent notamment à l’honneur la recherche. Cette dernière reflète le niveau académique de l’université, mais aussi sa capacité à rester moderne et s’adapter aux découvertes scientifiques. Cependant, certains étudiants ne visent pas du tout la recherche et ont plus en tête l’employabilité, qui est prise en compte mais moins valorisée dans ce genre de classements.
S’ils sont importants pour choisir son université et représentent un guide général, les classements ne font donc pas tout ! Pour réussir individuellement, il faut non seulement être dans une institution qui encourage cette réussite, mais aussi et surtout choisir un environnement où l’on s’épanouit. Ainsi, un diplôme obtenu dans une université moins bien classée mais où l’on a obtenu d’excellents résultats et s’est investi dans la vie étudiante, vaut parfois mieux qu’un diplôme obtenu de justesse dans l’une des meilleures universités ! L’important est de trouver l’équilibre entre le classement et ses propres attentes personnelles.
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