Partie à Macquarie University après un séjour linguistique en Australie, Marine revient avec nous sur sa vie étudiante à Sydney, les différences avec ses études en France et comment elle a surmonté ses premières difficultés sur place. Découvrez son témoignage !

Les débuts d’un master en business à Sydney
Quand es-tu arrivée ?
Je suis arrivée en Australie, à Sydney, pour la première fois dans une école privée le 15 septembre 2024. Je suis ensuite repartie en France en mai, puis je suis revenue à Sydney pour commencer mon master à Macquarie University le 19 juillet 2025.
Sur quels critères as-tu choisi ton université ?
Macquarie University offrait une bourse de 5 000 dollars australiens par semestre, ce qui faisait la différence sur le plan financier. Sans compter que, comme je voulais faire un master en business, j’avais entendu dire que l’université avait une bonne réputation à Sydney pour son école de commerce.
Quel programme suis-tu en ce moment ?
Je suis actuellement en master en Business International. Pour ce premier semestre, je suis des cours de base comme le management, le marketing, l’économie et la finance-comptabilité.
À quoi ressemble une journée type là-bas ?
En général, une semaine de cours comprend assez peu de classes, environ 4 ou 5. En revanche, il est indispensable de préparer chaque séance en avance en regardant les PowerPoint ou les vidéos préenregistrées, car une fois en cours, on passe directement à la mise en pratique de la théorie.
Il existe aussi de nombreux clubs, que ce soit autour du sport, du business ou des loisirs, et on nous encourage vivement à y participer pour rencontrer de nouvelles personnes.
Certains étudiants travaillent en parallèle, ce qui les oblige à trouver un équilibre entre leurs études et leur job.
Dans mon cas, une journée type se résume surtout à travailler mes cours et à rédiger mes rapports. Comme tout est en anglais — et que ce n’est pas ma langue maternelle — cela me demande un effort supplémentaire de compréhension et de traduction. J’arrive tout de même à profiter de mon temps libre, mais c’est vrai que le travail personnel est plus exigeant que je ne l’imaginais. Je pensais qu’avoir moins de cours signifiait plus de temps libre, mais en réalité, ce temps est vite rempli au vu de tout ce qu’il y a à faire.

Où es-tu logée ? Comment as-tu trouvé ce logement ?
J’habite un appartement à Granville, à deux pas de la « station de train ». J’ai eu la chance de rencontrer mon partenaire, qui est taïwanais, durant mes premiers mois en Australie en 2024. Lui aussi étudie en Australie, à l’Université de Technologie de Sydney. Nous avons rapidement décidé de chercher un logement à partager pour réduire le loyer. Nous partageons donc l’appartement avec une autre taïwanaise qui travaille à Sydney, tout en ayant chacun notre chambre et notre salle de bain. La cohabitation se passe très bien.
S’adapter à une nouvelle pédagogie et une nouvelle culture : les différences, les difficultés et les leçons tirées
Quelles sont les différences avec tes études en France ?
La principale différence réside surtout dans le nombre de cours par semaine. On a beaucoup plus de temps libre, mais cela s’accompagne aussi d’un travail personnel conséquent.
Une autre différence est la diversité des étudiants. Il y a beaucoup d’étudiants internationaux, ce qui nous amène rapidement à travailler avec des personnes venues des quatre coins du monde.
De plus, de nombreux rapports et travaux de groupe sont à rendre tout au long du semestre. Chaque travail est noté selon un pourcentage (un peu comme le coefficient en France) et doit respecter un nombre précis de mots plutôt qu’un nombre de pages. Il faut passer beaucoup de temps à consulter et à analyser des sources littéraires, en utilisant une méthode de référencement très spécifique.
Qu’apprécies-tu dans ce pays et cette ville ? Qu’est-ce que tu apprécies moins ?
Ce que j’apprécie le plus en Australie, c’est la richesse des échanges culturels, d’apprendre le monde autrement. Et bien évidemment les plages sont superbes.
Ce qui est plus compliqué, ce sont les distances. Le pays est immense, donc il n’est pas rare de passer plus d’une heure en train pour aller en cours ou rejoindre le centre-ville. Même pour voyager de ville en ville, l’avion reste le moyen le plus pratique tellement le pays est vaste (par exemple, Sydney-Melbourne : 1h30 de vol).

Quels ont été tes moments difficiles si tu en as eu ?
Quand je suis revenue à Sydney pour mon master, j’ai ressenti un grand vide. Je me demandais pourquoi j’étais là, ce qui me poussait à passer deux ans de ma vie ici, pourquoi ne pas être restée en France, et si ce que je faisais avait vraiment un sens. J’ai eu un peu le mal du pays jusqu’à ma semaine d’intégration, où j’ai commencé à comprendre l’intérêt de mon séjour ici. Depuis que je suis bien occupée avec mes cours, ce sentiment a disparu.
Un autre moment difficile a été de réaliser que, pour certaines études comme les miennes, il est beaucoup plus compliqué pour un étudiant international de trouver un emploi dans des entreprises australiennes, notamment dans le marketing. En revanche, rien n’est impossible, il suffit de bien se préparer en amont.
Dans ce genre de situation, il ne faut pas hésiter à en parler, que ce soit à un ami ou à un professeur. Il est important de chercher des solutions et ne surtout pas sombrer dans ces pensées négatives.
Qu’est-ce que ce voyage t’a apporté ?
Je pense que depuis que je suis en Australie, j’ai pris en maturité et en autonomie. J’ai rencontré un tas de gens avec des parcours différents et une culture différente.
Le coup de cœur pour l’Australie et pour Sydney
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui veut partir dans ce pays ?
Je dirais avant tout : aie l’esprit ouvert. Saisis l’opportunité d’aller vers des personnes différentes de toi et apprends d’elles.
Travaille régulièrement tes cours et avance au fur et à mesure.
Et si on te propose un barbecue au bord de Bondi Beach ou de Coogee Beach, n’hésite pas une seconde, fais-le !
Ton ou tes coups de cœur ?
Il y a un quartier un peu atypique pas très loin du centre qui s’appelle Newtown. C’est un super endroit, connu pour ses boutiques de vêtements vintage et décalés.
Sur la même ligne de train, un peu plus loin, se trouve Burwood avec son Chinatown. On y trouve plein de plats asiatiques délicieux. C’est encore mieux le week-end car il y a d’autres stands qui s’installent à l’extérieur du bâtiment.
Et bien sûr, toutes les plages à l’est de Sydney sont magnifiques ! Sans oublier la possibilité d’aller observer des kangourous en pleine nature tout en visitant les Blue Mountains.
Qu’as-tu pensé des services d’accompagnement de StudiesUP ?
Je n’ai jamais été déçue par StudiesUP. Camille a toujours été joignable et a su répondre à toutes mes questions efficacement. C’était vraiment rassurant de pouvoir compter sur quelqu’un de fiable et présent 🙂



