Clémence est partie étudier à Melbourne en Study Abroad au sein de l’université Royal Melbourne Institute of Technology en Australie. Elle y est restée un semestre dans le cadre de ses études en France à l’INSA Rouen. Elle revient avec nous sur son expérience.

Les débuts en Australie
Quel programme étudies-tu en France ?
Je suis en école d’ingénieur à l’INSA Rouen, j’étudie le génie mécanique.
Quand es-tu arrivée à Melbourne ?
Je suis partie le 22 janvier 2024 avec la compagnie aérienne Air China. Au total, le voyage a duré 35 heures ! Nous avions une escale de 12h à Pékin. Cela nous a permis de visiter cette ville.
Sur quels critères as-tu choisi ton université ?
Je suis étudiante à l’INSA Rouen et nous n’avions que deux choix d’universités pour réaliser notre mobilité à l’étranger. Les deux se trouvent en Australie : RMIT Melbourne ou University of Newcastle. J’ai choisi RMIT pour sa localisation. L’université se trouve en plein coeur de Melbourne, ce qui est génial !
À quoi ressemble la vie en Australie ?
Où étais-tu logée et comment as-tu trouvé ton logement ?
J’étais logée dans la résidence Scape La Trobe en plein coeur du Central Business District (CBD) de Melbourne au sein d’une colocation de 7 personnes. La résidence est super bien située, elle se trouve à 5 minutes à pied de l’université. J’ai trouvé ce logement grâce à StudiesUP.
J’ai beaucoup aimé car ça m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes, dont mes colocs avec qui je me suis bien entendue (cela n’a pas été le cas pour tout le monde, certains ne connaissaient même pas leurs autres colocs). Scape est une résidence qui accueille les jeunes qui emménagent seuls pour la première fois donc on est un peu chouchoutés. Les dames de l’accueil connaissaient nos prénoms, on n’a pas le droit de ramener d’inconnus avec 22h dans la résidence, les fêtes dans les salles communes sont interdites après 22h, etc.
À noter également, si vous ne prenez pas le kit d’accueil à votre arrivée, vous n’aurez pas de draps, de couette, d’oreiller, ni de cintre (dans ce genre de situation, vous pouvez vous rendre dans un magasin Kmart, ce sera votre meilleur ami !).
Dans la résidence, on trouve des billards, d’énormes cuisines communes, une salle de sport, une laverie et même un cinéma ! Il y a aussi un rooftop avec une vue à couper le souffle sur Melbourne !
As-tu noté des différences entre tes études en France et en Australie ?
En France, j’étudie dans une école, les horaires sont donc plus strictes : de 8h à 18h. En Australie, j’ai étudié dans une université, et je n’avais cours que 2 jours par semaine avec des horaires plus souples : 10h30-18h. Les cours m’ont aussi semblé plus simples mais ils s’organisent de la même manière qu’en France. On avait un CM en amphi et un TD en petit groupe.
Étudier à Melbourne, ça ressemble à quoi ?
Qu’as-tu le plus apprécié à Melbourne ou en Australie de manière générale ?
J’ai adoré le mode de vie à la cool ! Personne ne se presse, tout le monde est très chill et détendu. C’est très facile d’engager la conversation même avec des gens qu’on ne connaît pas. Les Australiens sont très serviables et disposés à t’aider et très respectueux. De plus, ça ne craint pas la nuit, il n’y avait aucun problème pour rentrer seule en pleine nuit.
Un autre avantage c’est que dans le CBD, les transports sont gratuits. Il y a aussi de l’eau et des toilettes à disposition partout !
Qu’as-tu moins apprécié ?
J’ai trouvé la bière chère et pas à la hauteur de la bière française ! La nourriture n’est pas très bonne et bourrée d’OGM, même quand on cuisine nous-mêmes, c’est donc difficile de se nourrir correctement et sainement. Mais le seul vrai désavantage du pays c’est qu’il n’y a pas de vrai fromage ni de saucisson !
As-tu eu des moments difficiles ? Peux-tu nous en parler ?
J’ai eu la chance de partir avec des amis donc quand on avait un coup de mou, on était là les uns pour les autres, pour s’épauler et se réconforter.
De manière générale, je n’ai pas vraiment eu de moments difficiles car je ne me suis pas sentie si dépaysée que ça en Australie, même si on est à l’autre bout du monde. En plus, avec la technologie actuelle, c’est très facile de parler avec sa famille ou ses amis. La seule chose qui peut-être un peu gênante parfois c’est le décalage horaire, il y a 10h d’avance en été et 8h en hiver sur la France.
As-tu trouvé un job à Melbourne ? Est-ce difficile ?
J’ai beaucoup cherché pendant un mois, CV à la main, j’ai fait du porte à porte. J’avais de l’expérience dans des jobs d’été en France. Le problème c’est qu’à Melbourne le marché des petits jobs est saturé. Je n’ai donc rien trouvé. C’a été une grosse déception parce que je comptais sur ce job pour financer une partie de mon semestre sur place. Donc selon moi, c’est pas si facile de trouver un job en Australie et surtout à Melbourne.
Retour d’expérience et avis
Que t’as apporté ce voyage ?
Des expériences multiples et variées inimaginables, des rencontres, un enrichissement culturel, un meilleur niveau d’anglais et beaucoup de moments partagés inoubliables.
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui veut partir dans ce pays ?
Cette mobilité a été incroyable et super enrichissante, en vivant beaucoup de nouvelles expériences, en développant mon anglais, en rencontrant des gens de pleins de culture différentes et surtout en voyant des paysages inimaginables, tu comprends que tu ne vivras cela qu’une seule fois dans ta vie ! Cependant il faut être conscient que cette mobilité a un coût, mais pas d’inquiétude, si c’est ton rêve, il existe des solutions. Je recommande à 400 % l’Australie pour la mobilité, tu verras il est difficile d’expliquer ce qu’on a vécu tellement c’était fou, c’est pour cela je te souhaite de vivre ça directement.
As-tu eu des coups de coeur : des plats, des restaurants, des voyages, etc ?
J’ai adoré la Tasmanie ! J’en ai fait le tour pendant 10 jours en voiture aménagée et cet État de l’Australie est rempli de petits coins de paradis et de petits animaux locaux que l’on n’imagine même pas !
Peux-tu nous partager un moment qui t’as marqué ?
Road Trip en Tasmanie de 11 jours à 3 dans une voiture aménagée.
Après avoir mangé, et rangé tout le campement, nous nous mettons au lit. Demain, nous nous levons tôt pour voir le soleil se lever et aller jusqu’à la très fameuse Bay of Fires.
Ça, c’était le plan initial. Mais c’était sans compter sur un visiteur !! Je me réveille en pleine nuit parce que j’entends des pas sur le toit de la voiture mais je ne m’en inquiète pas outre mesure. Nous avions repéré un petit diable de Tasmanie qui rodait autour de notre glacière plus tôt dans la soirée. Je me dis donc que ça doit être lui qui se balade. Mais tout à coup, dans un demi-sommeil, j’entends un bruit de plastique chiffonné. Mon inconscient me fait croire que c’est toujours le diable sur le toit qui farfouille dans le sachet de Doritos….QUE J’AI JETÉ !
Je me réveille totalement pour me retrouver nez à nez avec… le diable de Tasmanie qui se trouve sur le dessus du sac de course !!!! Dans la voiture !!! Je crie, ce qui réveille les filles, Clémence est prise d’un fou rire… le bazar quoi. Nous nous rendons alors compte que la portière de la voiture est ouverte. Qui a ouvert la portière ? Négligence de notre part ? Un voisin farceur ? Le diable lui-même ? Nous ne le saurons jamais. Mais ce qui est sûr, c’est que nous ne sommes pas prêtes d’oublier cette nuit !
Qu’as-tu pensé des services de StudiesUP ?
Camille nous a bien accompagnés pour tous les préparatifs, elle a été super réactive pour nous aider ! StudiesUP facilite les tâches administratives et permet aussi de diminuer l’appréhension d’arriver dans un pays inconnu à l’autre bout du monde car tout est déjà organisé. Cependant les partenariats avec les entreprises ne sont pas toujours favorables mais ils ont l’avantage d’être là donc pas besoin de chercher et de s’embêter.
Maintenant, je suis bien rentrée en France, merci d’avoir faciliter cette expérience qui aura changé ma vie ! C’était complètement magnifique et inimaginable j’ai des souvenirs pleins la tête et une envie de découvrir le monde.