Bachelor en Angleterre : Témoignage de Lisa-Marie

« Ton expérience à l’université est vraiment ce que tu en fais : si tu rencontres plein de gens, explores la ville, fais des projets qui t’intéressent, tu sortiras de ces années changé pour le meilleur »

Un bachelor en cinéma en Angleterre : l’expérience d’une vie

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis Lisa-Marie, j’ai 19 ans et j’étudie à Anglia Ruskin University (ARU) à Cambridge, en première année.

Quand es-tu arrivée ?

Je suis arrivée à Cambridge en septembre 2022.

Sur quels critères as-tu choisi ton université ?

Au tout début de ma recherche pour une université, j’avais une liste de plus de 60 écoles ! Après des semaines de recherche intensive et l’aide de StudiesUP, j’ai terminé avec un top 5, dont trois auxquelles j’ai candidaté. Les raisons pour lesquelles j’ai choisi ARU sont la ville, le service proposé et mon programme. Au niveau du prix, les trois universités auxquelles j’ai candidaté étaient similaires, mais ce qui a particulièrement fait ressortir mon université, c’est le service que j’ai reçu. À partir du moment où ARU m’a accepté, ils m’ont assigné à une personne, Arjun, qui était là pour m’aider et répondre à
toutes mes questions (à partir de mon processus d’inscription et encore aujourd’hui), ce que les autres universités n’ont pas fait. Arjun a été d’une aide incroyable durant les moments compliqués avec l’inscription et de l’immigration. J’ai eu beaucoup de problèmes avec mon visa, mais jamais ARU ne m’a laissé gérer ça toute seule !

Quel programme suis-tu en ce moment ?

Je suis dans le programme de Film Production (ou Filmmaking).

Comment sont organisés tes cours ?

J’ai 3 cours par semaine, dans des salles de classes. Puisque ma promotion est relativement petite (on est une vingtaine), la plus grande salle dans laquelle on se retrouve est un petit cinéma (une dizaine de rangs avec un projecteur à l’avant). Sinon, toutes nos cours pratiques se font dans les deux studios, soit de télévision, soit de cinéma. En termes de stages, tout dépend du programme mais pour « Filmmaking », plusieurs projets parascolaires nous sont proposés. Je viens de terminer de produire un film à petit budget avec « The Shakespeare Globe » (c’est une organisation très réputée en Angleterre) en collaboration avec l’université. En troisième année, on a le choix entre faire un stage dans l’industrie ou écrire un texte. Donc tout dépend des personnes elles-mêmes (il faut avoir la motivation) et du programme. Ton expérience à l’université est vraiment ce que tu en fais : si tu décides de ne pas faire d’activités sociales ou parascolaires, de ne pas travailler fort, ça ne sera pas particulièrement passionnant et gratifiant. Mais si tu rencontres pleins de gens, explores la ville, fais des projets qui
t’intéressent, tu sortiras de ces années changé pour le meilleur. C’est stressant au début mais ça en vaut la peine !

Vivre dans l’une des villes étudiantes les plus réputées : Cambridge

A quoi ressemble une journée type là-bas ?

Une journée type à Cambridge dépend des jours. Lorsque j’ai cours, je m’y rends à pied (je suis à trois minutes du campus), je passe mes pauses avec les gens dans ma classe (nous sommes une vingtaine, et tous très proches), puis je fini mes journées soit avec eux, soit chez moi. Les jours où je n’ai pas cours, je sors dans le centre de la ville (qui est à 15-20 minutes de marche, et le trajet pour y arriver est très agréable) avec mes amis. Nous allons souvent au pub, au cinéma, et allons voir des pièces de théâtre. La
journée, nous sortons nous promener (faire du shopping ou visiter les collèges de Cambridge University), dans des cafés ou à la bibliothèque pour étudier. Certains jours, nous allons à Londres, qui est seulement à 30-45 minutes de Cambridge : nous allons voir des concerts, manger au restaurant, et visiter. De Cambridge, tout est très accessible. Certains de mes camarades de classe rentrent chez eux, dans d’autres villes d’Angleterre, les fins de semaines. Il est aussi possible d’aller visiter une ville le temps d’une journée.

Où es-tu logée ? Comment as-tu trouvé ce logement ?

Mon logement de départ était une maison universitaire partagée avec 3 autres personnes. Lorsque je suis arrivée à Cambridge, j’ai l’ai visitée mais ce n’était pas du tout ce que j’avais imaginé. Ma chambre était très petite et pas en très bon état. Le jour suivant, j’ai contacté l’université qui m’a proposé de visiter une autre maison. Le lendemain, j’étais déjà en train de visiter ma future chambre. Je suis actuellement dans une maison avec 9 autres personnes (oui, c’est beaucoup !), une double cuisine, 2 salles de bain et un WC. Malgré le fait que je vive maintenant dans une maison plus bruyante, j’ai plus de place, un beau jardin, et je suis beaucoup plus proche de l’université (3 minutes au lieu de 15). Mes colocataires sont tous des étudiants internationaux, gentils, drôles, et je ne regrette pas avoir changé ! En tant qu’introvertie, je pensais que j’aurais à me forcer à être sociale en vivant avec autant de personne, mais pas du tout ! On vit tous notre vie, et on est content de se voir quand c’est le cas.

Qu’apprécies-tu dans ce pays / ville?

Cambridge est une super ville pour être étudiant. C’est une ville de taille moyenne, donc il y a assez de choses à faire pour ne pas s’ennuyer, mais sans être un labyrinthe bruyant. Ici, presque tout le monde fait des études, donc la vie de jour et de nuit est pas mal occupée. Il y a une population importante d’étudiants internationaux, donc on se sent moins seul quand d’autres nous comprennent à ce niveau-là. Je dirais aussi que c’est une ville magnifique, aux rues parsemées de collèges de l’université de Cambridge. On peut en visiter la plupart gratuitement, et ça en vaut vraiment la peine. Tout se fait à pied, rien n’est à plus de 25 minutes, donc c’est parfait pour ceux qui n’ont pas de voiture. Et pour ceux qui n’aiment pas marcher, beaucoup de gens ont des vélos ou prennent le bus. C’est très proche de Londres et de la campagne anglaise, qui est vraiment très belle.

Qu’est-ce que tu apprécies moins ?

Je dirais que ceux qui viennent d’un pays où les magasins et cafés ferment tard auront un choc en venant ici. Donc même s’il y a beaucoup d’activités à faire le soir, les magasins ne sont pas une option. Il y a aussi la nourriture anglaise qui n’est pas très réputée, mais nous avons accès à des restaurants et épiceries internationales, donc on n’est pas limité à ce niveau-là. On nous avait aussi prévenu, lors de la première semaine d’université dédiée aux étudiants internationaux, que les Anglais, à première vue, n’ont pas l’air très ouverts à se faire des amis. En revanche, une fois qu’on franchi cette barrière, ils sont très gentils et amicaux ! Je finirais par dire que, à Cambridge, beaucoup d’activités sont ciblées pour les étudiants de l’Université de Cambridge, donc les étudiants d’Anglia Ruskin, par exemple, n’ont pas accès à autant. Mais ça ne nous empêche pas de trouver plein de choses à faire !

Quels ont été tes moments difficiles ?

Le plus gros problème que j’ai eu était avec mon visa. Il y a eu des retards assez importants qui m’ont empêché d’assister à mes cours au début du semestre. Mais SudiesUP et Anglia Ruskin m’ont énormément aidé et se sont accrochés avec moi le temps que mes papiers arrivent. J’en suis tellement reconnaissante, encore plus lorsque je pense à quel point cette année a été incroyable. Je n’ai jamais été seule dans ce genre de situations compliquées puisqu’on m’a toujours donné le support dont j’avais besoin. Parfois, on pense au processus de candidature à une université à l’étranger et on ne voit
qu’une montagne. Il faut le prendre une étape à la fois et penser à tous les gens qui sont
là pour nous aider.

As-tu trouvé un petit job sur place ? Est-ce difficile ?

Je n’ai pas trouvé de job sur place parce que je fais beaucoup de projets parascolaires,
ce qui est un job à temps plein en tant que tel ! Par contre, tous les gens que je connais
qui cherchaient du travail en ont trouvé très rapidement.

Grandir, explorer, s’ouvrir : la spécificité des études à l’étranger

Qu’est-ce que ce voyage t’apporte ?

Je viens de finir ma première année et j’ai déjà tellement appris. J’ai encore deux autres années ici et, si elles sont aussi chargées et enrichissantes que celle que je viens de finir, je n’aurais de mal à me débrouiller dans le « vrai » monde adulte ! Venir étudier dans un pays étranger et devoir s’adapter à la culture sont déjà des défis en eux-mêmes… mais j’ai rencontré tellement de gens qui m’ont aidé et m’ont offert leur soutien au cours de cette année. Je me suis fait des amis qui ont tous des histoires incroyables, et j’ai fait des choses que je n’aurais pas imaginé faire il y a un an de cela. L’idée que je m’étais faite de cette année n’est même pas comparable à ce qui s’est réellement passé. Je ressors de ce voyage me sentant confiante et grandie. Et ce n’est que ma première année !

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui veut partir dans ce pays ?

Fait ton visa le plus en avance possible ! N’hésite pas à poser des questions. Sois ouvert d’esprit (oui, tu devras peut-être partager une salle de bain avec 9 personnes, mais on s’y habitue). Prends des photos et écris tout ce qui t’arrives au cas où tu aurais une bonne histoire à raconter. Explore. Et une fois que tu es sur place, remercie tous ceux qui t’ont aidé à en arriver là. Je pourrais donner mille autres conseils, mais il faut savoir que tout arrive petit à petit. Une fois que ça sera le temps de signer un papier, ou d’acheter un forfait téléphonique, tu le sauras. Aussi important que ça soit d’être organisé, il y a
certaines choses auxquelles tu n’auras même pas pensé. Mais tout finit par s’arranger comme les pièces d’un casse-tête.

Ton ou tes coup(s) de cœur ?

Il y a un Emmaus à Cambridge, à 25 minutes de voiture. Puisque mon amie a une voiture, nous y sommes allées et c’était super chouette : c’est comme un petit village avec pleins de choses à vendre. Il y a aussi l’hôtel Parker’s Piece qui fait café et restaurant. C’est super pour étudier et ça ferme tard ! Sinon, dès que l’été commence, on peut se promener et trouver des gens qui vendent des livres, de la nourriture, des vêtements, etc.

Qu’as-tu pensé des services d’accompagnement de StudiesUP ?

StudiesUP m’a énormément aidée lors de mon processus de candidature. J’étais perdue et je ne savais pas à qui demander de l’aide – plusieurs agences m’avaient déjà rejetée puisque j’ai fait mes études au Québec et non en France – mais StudiesUP a été accueillant et compréhensif avec toutes les différences qu’il y a entre les deux pays au niveau des études. Ils m’ont accompagné jusqu’à la fin en répondant à mes (nombreux) courriels et questions. Je suis très reconnaissante parce que, sans eux, je ne serais pas en Angleterre en train d’écrire ce témoignage !

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